Ruggiero Pietro Francavilla e Monique Fesch Francavilla

Jacques Fesch

Le mystére d’un jeune homme

Béatifier un jeune homme condamné à mort par la justice française peut choquer l’opinion publique. Mais Jacques Fesch, ce jeune homme qui subit la peine de mort le 1er octobre 1957 n’était plus le même que celui qui, quelques années auparavant, avait tué un policier. La tragique et exaltante expérience spirituelle dont Jacques Fesch témoigne au travers de lettres et de notes intimes, rédigées jour après jour, régulièrement, et à la seule adresse de personnes de son choix, nous permet d’approcher aujourd’hui cette dernière dans son ensemble, et de l’accueillir avec un maximum d’attention et d’esprit d’ouverture. Il s’agit d’une réalité vécue dans la chair et dans l’esprit, expérience humaine et chrétienne qui a tant à dire à qui s’en approche avec empathie et un cœur ouvert. Jacques ne pouvait deviner qu’un jour ce qu’il écrivait devrait prendre corps, dévoiler une figure insoupçonnée et parler au monde entier. Ce qui rend son message encore plus évocateur.

Note sull'autore

Ruggiero Pietro Francavilla est né à Barletta le 26 janvier 1964. À 22 ans, il entre à la Chartreuse de Farneta pour un temps de solitude et de réflexion. En 1987 il est reçu postulant au Carmel de Monza. L’année suivante, c’est par pur hasard, qu’une carmélite lui donne un livre dans lequel don Giacomo Maria Medica retrace la vie de Jacques Fesch. L’œuvre le fascine et le pousse à en apprendre davantage. Ébranlé par la fulgurance de la figure mystique de Jacques, il devient l’ami de don Medica et le fidèle défenseur de Jacques. Puis il se rend en France et rencontre la famille Fesch. Là, il a l’occasion d’étudier les écrits de Jacques et de visiter les lieux que celui-ci fréquenta dans sa jeunesse. Francavilla consacrera une partie de sa vie à faire connaître au public la bouleversante conversion de Jacques Fesch. Monique Francavilla-Fesch, sœur aînée et marraine de Jacques, est née à Paris le 15 novembre 1922. Elle épouse, le 24 décembre 1943, François Toury, poète et dramaturge, en l’église Saint-Eustache de Paris. Elle suit le procès de son frère Jacques. Elle épouse Ruggiero Pietro Francavilla en secondes noces au Sanctuaire de La Divine Miséricorde de Centurano-Caserta. Le mariage est célébré le 24 juin 2011 par don Primo Poggi, recteur du sanctuaire. Monique s’éteint durant son sommeil, à Chatou le 26 avril 2014, jour de la célébration de la Divine Miséricorde.

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